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DNAT 2 - DNAT 3

1) La grille:  Durant le semestre, on devait questionner le sujet de la grille.  Pour moi, la grille était la répétition des modules. Je voulais trouver la raison de l'existence de la grille - pourquoi on a besoin d'un système pour répéter? comment on peut sortir des règles pour trouver une nouvelle forme d'expression? J'ai exploré les règles qui gouvernent les idéogrammes chinois. Les trois grandes règles faisant sens à un caractère est: l'ordre des traits, le poids des traits et l'organisation des traits dans l'espace. Avec ces règles et en répétant le caractère, j'essayais de le déconstruire pour qu'il n'ait plus de sens et devienne les règles lui-même. Je me suis beaucoup inspirée de la géométrie fractale et les séquences mathématiques comme les séquences du fini et de l'infini. Pour ce travail, mes recherches étaient souvent des expériences que je faisais en écrivant des idéogrammes. Comme ça, j'essayais aussi de comprendre manière de travailler et comment je développais mes idées. À travers ce travail, j'ai commencé a m'intéresser au concept de la liberté dans la discipline dans la calligraphie chinoise. Elle m'avait aidé aussi à comprendre que l'esprit du dessin est très lier à l'esprit de l'artiste.  ref: Inkman de Tong Wing-sze 

2) Les chansons enfantines:  Le sujet était de réaliser des illustrations autour de cinq chansons choisies et ensuite faire une animation sur une chanson. J'ai réalisé mes illustrations autour des chansons enfantines connues sur les animaux dans les différent langues: Les Deux Tigres (chinois), Des Grenouilles (indonésien), Le Renard Tourne (allemagne), Petit Eléphant (japonais), L'aigle sur l'arbre Iroko (Uganda). J'essayais de montrer l'esprit des animaux - la majesté, la vitesse, la gaieté, etc. J'étais inspirée par les peintures chinoises. J'ai préféré utiliser le pinceau et l'encre pour une expression plus libre. J'avais mis plein d'espace entre les éléments pour évoquer la profondeur. Dans ce projet, j'ai voulu montrer aux enfants la beauté de la nature et pourquoi on devait la respecter. C'est pour cette raison que la forme finale était une livre jeunesse avec peu de mots pour chaque page. Je jouais avec la forme de la texte pour que la sonorité et rythme des chansons sont bien représentés. Dans l'animation des deux tigres, je continue de développer l'idée du rythme de la chanson. Je jouais avec l'apparence du texte et les images pour synchroniser bien avec le rythme la chanson. Référence: les dessins aquarelles de Inoue Takehiko 

3)Atelier typo: L'objectif était de créer une police qui représente l'esprit d'un lieu choisi à Epinal. Je voulais montrer dans cette police les produits du marché couvert. La variété de couleur présent des produits de viande, des légumes, du poisson m'intéressait. J'étais inspirée par des morceaux de viande et ses motifs crées par le viande et le gras. La police que j'ai créée avait une forme plutôt organique - les alphabets se trouvaient dans l'espace entre les morceaux. En variant la palette de couleurs, différents produits sont montrés. Le projet était réalisé en sérigraphie et les textes sont placés de le même façon que les produits du marché étaient classés.  

4) La nouvelle: L'objectif était d'écrire une histoire et d'utiliser des photos pour illustrer l'histoire.  Mon histoire était une ville qui mange ses habitants. Dans l'histoire, je voudrais explorer l'élément d'un monde étrange et comment montrer la peur de l'inconnu. Dans mes photos, j'ai utilisé les yeux pour illustrer la terreur qui augmente dans l'histoire. Pour moi, il était important que les photos soient simples de façon à évoquer des images et des émotions dans le lecteur. J'étais inspirée par la reliure du livre Matin Brun de Franck Pavloff par les éditions Cheyne pour produire un livre du même esprit simple mais qui contient une histoire de terreur dedans. 

5) Studio édition:  Le but du studio était de réaliser une édition. L'histoire était écrit pendant un atelier d'écriture avec Julia Billet et parlait d'un enfant dont le grand-père venait de mourir et comment il a passé les jours de la veillée mortuaire. L'inspiration venait de ma première expérience de la mort. J'ai choisi de traiter mes images avec l'aquarelle et les crayons de couleurs pour donner une ambiance douce. Mes images et la mise en page sont beaucoup influencées par le livre jeunesse En attendant Maman de Lee Tae Jun et Mon étonnant Fumo Fumo de Kazue Takahashi. J'ai voulu montrer la mort comme une partie de la vie, comme  quelque chose qui ne doit pas faire peur. L'espace important du blanc de la page avec les éléments dessinés, était comme un souffle et rendait l'histoire plus légère. Je trouvais l'édition un bon moyen de montrer mes idées. Elle était, pour moi, un moyen efficace pour partager mes idées avec le public général. C'était aussi un moyen libre et adaptable et ça me plaisait d'imaginer des mondes et de raconter des histoires. J'étais inspirée de La Maison en Petit Cubes pour transformer cette histoire en forme d'animation. J'ai voulu la montrer comme un souvenir en y ajoutant un ton nostalgique dedans. J'ai fait tous les images à la main pour que le vidéo avait l'ambiance de la chaleur et la touche humaine.

6) Commande :  L'office de tourisme. J'ai travaillé avec d'autres étudiants pour développer des idées pour promouvoir le lieu avec le graphisme. J'ai réalisé une série d'icônes pour leurs activités proposées : concerts, musée, randonnée et animations. Mon idée était de montrer une quantité suffisante d'informations pour rendre les gens curieux. Je jouais avec l'espace positif et négatif que j'avais envie d'explorer après l'atelier de typographie sur le lieu. Mon travail dans la calligraphie chinois m'a inspiré aussi dans l'idée que l'espace négatif était aussi important que l'espace positif. Les icônes sont assez simples mais en même temps elles contiennent assez d'éléments pour que les gens puissent savoir facilement. 

7) Folio 2 euros , collaboration avec Lucas Boirat.  J'ai fait une animation de 2 minutes pour présenter le livre de Lao-Tsu. Comme les enseignements de Lao-Tsu sont très liés à la nature, les images utilisées étaient des traits évoquant l'essence des éléments de la nature comme la pluie, le vent, l'hiver, etc. Les traits étaient influencés par les idéogrammes dans le style ancien de sceau chinois. Le rythme de l'animation était plutôt lent pour évoquer la sensation du calme pour bien montrer la profondeur des mots de Lao Tsu. C'était pour cela que la musique choisie avait l'air du zen. On voulait que la vidéo présente bien l'esprit de Lao Tsu, de la vérité profonde qui existe dans la simplicité. 

8)  «C'est demain»:  J'ai réalisé une édition et aussi une série de dessins de hérons. Avec l'édition, j'ai voulu montrer comment deux mondes - l'utopie et la dystopie - pouvaient exister l'un à côté de l'autre. J'étais beaucoup inspirée par mon voyage à Taiwan pour créer cette histoire ,celle d'un chien qui pensait vivre dans une utopie alors qu' il vivait en fait dans une dystopie.  Les images sont réalisés en pochoir parce que j'aime bien l'idée de créer plein de variations avec un moule. Les images sont plutôt géométriques car pour moi, des dessins parfaits permettent d'être bien contrôlé et net. J'avais envie de explorer la relation entre l'image et le texte et de voyer comment les deux pouvaient raconter la même histoire en des différents perspectives. Je voulais que le texte prenne une place si important que les images, donc j'avais choisi une police plutôt pesante. Les références pour les images étaient les illustrations de Jon Klassen et les sculptures de Alberto Giacometti. Le monde illustré dans l'édition était fait d'après les photos d'un grand barrage à Taiwan. C'était un barrage que j'avais passé tous les jours quand j'étais en stage là-bas. En voyant, je me suis toujours demandé comment les deux côtés du barrage pouvaient être différents même s'ils étaient en fait le même espace. Avec les hérons, j'ai voulu exprimer l'idée philosophique de Platon d'un monde utopique. J'ai choisi de peindre l'encre sur du papier de riz , car je trouve qu'il est direct et reflete bien l'esprit de l'artiste. Au barrage, je voyais souvent des hérons. Je pensais que les hérons étaient une organisme très proche du monde parfait. Ils étaient élégants - leur mouvement précis et bien calculés - et purs -ils restaient blancs même dans une fleuve très pollué. Comme dans les chats  d'Hiroshige, j'avais dessiné une population des hérons. L'objectif de dessiner le héron plein de fois était de trouver le héron parfait que j'avais créer dans mon coeur. Le légende écrite décrivait des éléments de chaque héron dessiné qui étaient mal-fait. C'étaient les éléments qui prévenait l'héron de devenir parfait. Chaque héron étaient dessiné dans un différent état d'esprit et avec cet exercice, je voulais en fait trouver l'esprit parfait. Je m'amusais de varier la composition d'encre et d'eau, la vitesse de dessiner les traits et des différents traits possible pour montrer mon esprit à ce moment-là le plus précisément possible.  

9) 50/50 ou Gris Un collaboration des écoles d'art de Nancy, Mulhouse, Strasbourg et Épinal. L'objectif était de monter une exposition autour du thème de 50/50 (Gris). Le format était de 60 x 80 cm et le dessin devait être en noir et blanc. J'ai fait un dessin qui exprime le gris avec des modules de noir et blanc. J'étais inspiré par le technique du pavage. J'ai voulu montrer l'idée basique du gris comme une espace avec différent pourcentage de noir et blanc.  J'étais influencé aussi par les Wall Drawings de Sol Lewitt, surtout son idée de deviser un règle mathématique pour faire un dessin très rigoureux et étonnant quand la simplicité s'exprime en grande format. Tous les modules dans mon dessin était d'un même distance de 4cm d'autre horizontal et de 3cm d'autre vertical. Dans la première ligne, il y a un noir module pour 7 blanc modules. Dans la seconde ligne, il y a un module noir pour 6 modules blancs. Et la règle continue avec la même séquence pour chaque augmentation des lignes.  

10) Les carnets de voyage L'environnement m'influençait beaucoup dans mon travail. Mes idées venaient souvent de ce qui était autour de moi et ma réaction à l'environnement. Je voyageais souvent pour trouver différentes façons de penser et pour laisser les différents environnements - les montagnes, la ville, le plage, le Sud, le Nord, le désert, la culture asiatique, la culture occidentaux - m'influencer. J'essayais de varier les formats de carnet - A4,A5, A6 - et aussi les techniques utilisées - stylo, aquarelle, crayon, fusain, crayon couleur - pour pouvoir capturer différentes ambiances et différents éléments précisément. Je n'avais pas de références spécifiques pour les carnets de voyage. Je laissais toujours l'environnement m'inspirer et les souvenirs des créations des artistes que j'aime bien comme Giacometti, Brancusi, Hokusai. La chose la plus importante dans mes carnets de voyages était l'esprit libre des traits; de laisser mon corps exprimer ce qu'il sentait.

la solitude

Weilin Choo

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